Comment faut-il s'y prendre pour alimenter son PER ?

Le Plan d’épargne retraite PER est un produit d’épargne dont la souscription est facultative. L’épargnant y verse ses cotisations afin de jouir lui-même de ses propres fruits au moment où il quitte la vie active. Il s’agit alors d’une jouissance en différé. En effet, ce système est différent de celui de la retraite obligatoire et par répartition, qui est la retraite de base et celle dite complémentaire. Dans ce cas-ci, les cotisations de l’épargnant sont distribuées aux seniors retraités actuels pour une jouissance immédiate.

Le PER génère d’excellentes rentes viagères à terme à tout individu qui aura su l’alimenter pendant toute la durée de sa détention.

Tirelire, Cochon, Monnaie, Économie

Alimenter son PER dès l’entrée dans la vie active

Afin de jouir d’une excellente capitalisation, il est préférable de verser ses cotisations volontaires dans son PER dès l’entrée dans la vie active. Exemple : si à ce moment-là, l’individu a 24 ans, il aura une quarantaine d’années pour faire fructifier son argent – si l’âge de départ à la retraite est fixé à 64 ans. Ce qui lui permettra de jouer sur le couple rendement-risque, sachant que le PER propose à la fois des supports sécurisés (mais à faible rendement), et ceux à rendement élevé, mais dont les risques sont présents.

 

Ajuster sa stratégie par rapport à l’approche du départ à la retraite

La prise de risque est autorisée à un jeune âge et décroît au fil de l’approche du départ à la retraite. Exemple : Karl, 30 ans, souscrit à des supports en unités de compte pour générer un meilleur rendement et ainsi, obtenir une meilleure capitalisation. Il se marie à 35 ans et fonde une famille ; il réduit alors les risques en optant pour un profil équilibré, c’est-à-dire avec une clé de répartition de 50/50 en ce qui concerne les supports en unités de compte (risqués) et les fonds en euros (sécurisés). À 55 ans, il privilégiera plutôt les fonds en euros afin de garantir son épargne.

 

Choisir les versements programmés

Les versements peuvent être libres, c’est-à-dire sans contrainte quant à la date de versement et au montant. Mais ils peuvent également être programmés. C’est cette option qui est la plus intéressante pour épargner efficacement. L’épargnant choisit alors une date fixe, de même que la fréquence à laquelle il souhaite alimenter son PER. Exemple : 150 euros tous les 30 du mois, ou 200 euros chaque trimestre, etc. Grâce aux versements programmés, l’épargnant pourra réaliser une simulation précise sur le montant de sa capitalisation après un certain nombre d’années d’épargne. Ce, compte tenu du rendement servi par son contrat, de même que les frais de gestion prélevés.

 

Bénéficier de l’intervention de son employeur

Les salariés ont la possibilité de profiter de l’intervention de leur employeur pour alimenter leur PER. Les versements vont directement dans le PER collectif, pour chacun des salariés, sans distinction. Ces versements seront, en revanche, logés dans le PER catégoriel, pour certains cadres sélectionnés par l’employeur.

L’épargne préalablement réalisée dans un PER individuel pourra être transféré dans l’un de ces deux PER si le titulaire le souhaite : c’est d’ailleurs le principal avantage de ce Plan, c’est-à-dire sa portabilité. Toute épargne préalablement constituée par le biais des contrats vétustes (PERP, PERCO, Article 83 et autres) pourra également être recueillie dans le PER, ce qui permet d’ailleurs à son titulaire de profiter de tous les atouts qui font la différence.

 

Quid des travailleurs indépendants ?

Les travailleurs indépendants peuvent tout à fait souscrire au Plan, via le PER individuel où ils pourront verser leurs propres cotisations. L’épargne sur un ancien contrat Madelin pourra alors être reversé dans ce PERIN.

Latest posts

jfm-associes.com